Aujourd’hui, vendredi 28 mai, j’ai participé à un TechTalk animé par Matt Cutts au sein des locaux de Google Belgique. Je dois avouer, qu’en tant que consultant en référencement, je me sentais comme un enfant avant de rencontrer le Père Noël. Gregory Janssens, autre référenceur basé à Bruxelles, ainsi que d’autres professionnels, aussi bien du secteur privé – agences de référencement, médias, etc. – que du secteur public – les institutions européenens notamment – étaient également de la partie.
Je passerai sur le contenu de cette conférence, durant laquelle j’ai relativement peu appris mis à part le fait que, contrairement à ce qui a pu être dit, la META description n’est pas à négliger. Si elle n’influence pas a priori le classement d’une page ans les resulats du moteur de recherche, une META description claire et pertinente aura un meilleur taux de clics, et donc fera monter la page en question a posteriori.
Par ailleurs, Google Inc. n’a rien en particulier contre les professionnels du référencement. Dans bien des cas, les référenceurs permettent de faciliter le travail du moteur de recherche en améliorant leur “crawlability” et “indexability”. En revanche, pour ce qui est des référenceurs Black Hat, c’est bien entendu une autre histoire.
Dans tous les cas, au sein de ce billet, je préfèrerai me concentrer sur des aspects un peu plus anecdotiques, tels que les locaux de Google Inc. à Bruxelles ou encore ma rencontre avec Matt Cutts.
Pour information, les locaux de Google Belgique sont situés au 180, Chaussée d’Etterbeek, à proximité du parc Léopold, au coeur du quartier européen. Ce détail n’est pas anodin, car une des raisons pour laquelle Google Belgique n’est pas seulement pour développer le marché belge, mais aussi afin de mieux comprendre les institutions européennes, et, éventuellement de faire du lobbying auprès de celles-ci.
En effet, ce n’est guère un secret de Polichinelle, Google Inc. pose problème, au regard des institutions européennes, sur sa politique de gestion des données privés des utilisateurs en Europe. Le bureau de Google situé à Bruxelles sert donc également à faire de la veille, analyse les politiques européennes liées à la société de l’information et interagir avec les principales parties prenantes du processus de l’UE.
Pour information, Matt Cutts, ingénieur responsable de la lutte contre le spam au sein de Google Inc, est en vénéré par la communauté des référenceurs du monde entier. Il est, en quelques sortes, le porte-parole de Google Inc. pour tout ce qui concerne l’optimisation des sites web.
Pour ma part, j’ai été impressionné par sa passion, son aisance à communiquer sur des problématiques complexe et surtout sa grande disponibilité. Il a répondu à toutes les questions, plus ou moins naïves, sur le référencement naturel. Mieux encore, il a accepté d’être pris en photo avec moi-même et Gregory. J’ai même pu lui poser une question en a aparte et obtenir une réponse des plus spontanée. Je publierai bientôt la vidéo en question.
Edition : Voici donc la fameuse vidéo où je demande à Matt Cutts combien de temps faut-il pour qu’un “spam report” soit pris en compte par Google.
Ouais, je sais, c’était pour qu’on m’aperçoive dans le clip.
48 heures 🙂 quelle bonne blague. Tu as du te retenir de lui rire au nez là ?
Ca fait 1 an et demi que je soumet des spamreport ( Jean Petit, rencontresalacampagne, acommeamour et des dizaine d autres ) plus de 8 mois concernant Jean d’Allessandro et 7 mois bientot concernant Yannick Le Guilcher Bluenet ( vacances-location.net )
Le temps que Google réagisse on peut tomber 10 fois en faillite.
tiens petit test, j ai soumis un spamreport le 29 concernant :
http://www.location-vacances.me/.
en duplicate content de
http://www.location-vacances.be
“Nous avons bien reçu votre rapport de spam concernant http://www.location-vacances.me/. 29 mai 2010″
On verra si dans 48 heures il y a une réponse quelconque 🙂
Je suis pret a prendre les paris.
On en reparle dans 6 mois…
Merci Gregory pour ta vidéo.
@Peters : Il me semble si j’ai bien compris Matt, qu’il spécifiait bien qu’un spam report les amenait à ce que les liens dénoncés ne comptent plus (pour le site qui aurait par exemple “acheté” des liens), mais que s’il avait aussi des liens organiques légitimes, le site restait indexé en fonction de ceux-ci. Ce qui est logique sinon tu pourrais facilement faire désindexer ton concurrent en spammant des liens vers son site, puis en le “dénonçant” !
En fait la vidéo, c’est moi qui l’est prise (i.e. Pierre-Antoine), pas Grégory…
ok donc il a bien dit qu il existait des liens “illégitimes” ? Ca m intéresse vraiment parce que j ai été blacklisté en 2006, j ai des documents de Google et j ai également des propos émanants de eux lors de procédures en justice et tout ce que je peux vous dire c est que la version de Google n est pas cohérente. Il y a 3 discours différents. et beaucoup de blabla pour noyer le poisson
ouch la tête 😀